Les entreprises crées jusqu’au 31 janvier 2021 peuvent maintenant bénéficier d’une aide relative aux coûts fixes.

Une aide qui compense les coûts fixes de votre entreprise.

Les entreprises dont l’activité est lourdement affectée par la crise sanitaire peuvent bénéficier d’une aide de l’État destinée à compenser leurs dépenses de charges fixes pour le premier semestre de l’année 2021.

Cependant, pour obtenir cette aide, les entreprises doivent avoir été créées au moins 2 ans avant la période bimestrielle ou semestrielle au titre de laquelle l’aide est demandée

Quelles sont les entreprises concernées ?

Les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021. Cette aide couvre la période du 1er janvier 2021, ou à défaut la date de création de l’entreprise, au 30 juin 2021.

Pour cela, cles entreprises doivent, par ailleurs, avoir subi une perte d’au moins 50% de chiffre d’affaires et également être éligibles au fonds de solidarité au cours de la période au titre de laquelle l’aide est demandée.

Un chiffre d’affaires élevé ou une activité coûteuse

Afin de pouvoir bénéficier de l’aide, l’entreprise doit en outre :

  • soit justifier d’un chiffre d’affaires mensuel supérieur à 1 M€ ou d’un chiffre d’affaires annuel de plus de 12 M€ et être impactée par la crise (entreprises fermées administrativement, secteurs S1 ou S1 bis, commerces des stations de ski et magasins des centres commerciaux) ;
  • soit exercer une activité nécessitant d’importantes charges fixes, notamment l’hôtellerie et les restaurants de montagne, les salles de sport, les salles de loisirs intérieures ou les discothèques.

Montant de l’aide

La subvention octroyée par l’État correspond à 70 % des charges fixes pour les entreprises de plus de 50 salariés et à 90 % des charges fixes pour les entreprises de moins de 50 salariés, dans la limite de 1,8 M€ sur la période de janvier à juin 2021.

Demande de l’aide

La demande d’aide pourra être déposée à compter du 15 août 2021 et jusqu’au 30 septembre 2021 sur le site impots.gouv.fr

L’entreprise devra notamment fournir une déclaration sur l’honneur attestant qu’elle remplit les conditions nécessaires et que les informations déclarées sont exactes, ainsi qu’une attestation de son expert-comptable ou de son commissaire aux comptes.